Bonjourj'ai retrouve 1l de garlon star et je n'ai pas le dosage pour l'utiliser merci de votre reponse Répondre Moi aussi (21) Posez votre question Signaler; A voir également: Dosage garlon par litre d'eau; Dosage garlon star par litre d'eau - Meilleures réponses; Dosage garlon par litre - Meilleures réponses; Types de Glyphosate Le Glyphosate est disponible sous deux formes granulés et liquide. Aucune n’est plus supérieure à l’autre et elles ont chacune leurs propres avantages. Tout dépend en fait du problème à traiter, de la taille de la zone à traiter et de votre préférence en termes de granulés ou de liquide. Dans cette prochaine section, nous allons discuter de ces deux options plus en détail. Le Glyphosate liquide Le Glyphosate liquide est un herbicide hydrosoluble, non volatil et non sélectif, particulièrement efficace et pratique pour une utilisation à grande échelle. Nous vendons trois forces de ce liquide, la force faisant référence au g/L de l’ingrédient actif Glyphosate 360g/L – Il s’agit souvent d’une formulation bioactive qui est sans danger autour des cours d’eau, et couramment utilisée pour les mauvaises herbes aquatiques et les travaux environnementaux. 450g/L – Sorti à l’origine sous le nom de Roundup CT, cette force est couramment utilisée pour pulvériser les mauvaises herbes pour les applications à grande échelle. 540g/L – Habituellement, ces formulations à charge plus élevée sont dérivées de différents sels de glyphosate qui permettent au produit chimique de se transloquer plus rapidement, ce qui offre une période de résistance à la pluie plus courte. Elles sont utiles lors de la pulvérisation de grandes surfaces, et des zones recherchant une plus grande performance dans le traitement des problèmes de mauvaises herbes difficiles. Le problème que vous cherchez à traiter, ainsi que la taille de la zone à traiter, sont deux facteurs importants à prendre en compte pour décider de la force du Glyphosate liquide à utiliser. En termes d’application, le Glyphosate liquide est pulvérisé après avoir été mélangé avec de l’eau, couvrant la zone souhaitée. De nombreuses méthodes de distribution existent pour le Glyphosate liquide, allant des simples pulvérisateurs à tuyau, des pulvérisateurs à dos, des pulvérisateurs à haut volume aux pulvérisateurs à rampe. PROS Easy to mix and apply Available in various strengths and formulations for specific applications. Available in bulk quantities for high volume farming applications. CONS Needs to be accurately measured and diluted with the right amount of water. Requires large containers for packaging. Granular Glyphosate Granular Glyphosate is the hard version of the liquid, available as small pellets. Similar to the liquid version, granules are best distributed in liquid form. This is done by diluting the granules with water and applied in exactly the same methods as the liquids. The granules completely dissolve in water to make the spray mix and can be used with other compatible herbicides. Les granulés sont homologués pour tuer plus de 100 types différents de mauvaises herbes nuisibles se référer au mode d’emploi. La formulation granulaire est conçue à la fois pour l’agriculture à grande échelle et pour un usage général, et les granulés sont également disponibles en formulations non aquatiques et aquatiques. Les granulés sont deux fois plus puissants que le Glyphosate liquide comparatif et sont entièrement chargés en agent mouillant, ce qui entraîne un temps de destruction plus rapide et une période de résistance à la pluie plus courte que les liquides concentrés comparatifs. Les granulés sont plus faciles à stocker que les options liquides. À titre d’exemple, les granulés qui sont livrés dans un carton de 10 kg sont plus légers à manipuler qu’un baril de 20 L de liquide, qui pèse en réalité 25 kg. L’emballage est respectueux de l’environnement, car il est fabriqué en carton, sans fût en plastique à éliminer. PROS Relativement facile à appliquer. Moins d’emballage, plus facile à transporter et à stocker. 1hr rain-fast window and preloaded with wetting agents. CONS Needs to be accurately measured and diluted with the right amount of water. Susceptible to moisture and humidity if not stored correctly. What is the dosage rate for Granular Glyphosate? The general purpose mixing rate for the granular Glyphosate is 5 grams per 1 Litre of water. A 10kg will make up 2000L. Individual boom spray mixing rates are listed in the directions of use. Comparison rates for the granular Glyphosate compared to liquids are; 515 grams of Glyphosate 700 Granules = 1L Glyphosate 360 Liquid Concentrate 640 grams of Glyphosate 700 Granules = 1L Glyphosate 450 Concentré liquide 770 grammes de Glyphosate 700 Granules = 1L de Glyphosate 540 Concentré liquide Si vous faites une pulvérisation à la rampe à 1L par Ha de Glyphosate liquide, alors utilisez les grammes en granulés ci-dessus pour calculer les grammes par Ha. Tous les granulés de Glyphosate sont vendus avec un mode d’emploi complet, ou ceux-ci et les fiches de données de sécurité FDS sont disponibles via notre site web lorsque vous ouvrez la description de l’article individuel. Quelles sont les meilleures alternatives au Glyphosate ? Si vous ne voulez plus utiliser le Glyphosate, nous avons des alternatives qui peuvent vous intéresser. Ces produits restent des solutions herbicides très efficaces et sont désormais disponibles sur notre site internet. Il s’agit d’alternatives au Glyphosate non biologiques et biologiques. Alternative au Glyphosate non biologique Glufosinate-Ammonium 200 Le Glufosinate-Ammonium 200 offre un contrôle des mauvaises herbes à large spectre avec un haut niveau de sécurité pour les cultures et est très efficace pour contrôler plus de 80 espèces de dicotylédones et de graminées. Le Glufosinate-Ammonium 200 est considéré comme un herbicide alternatif au Glyphosate, cependant, il nécessite une couverture à 100% pour être efficace. Pour des informations détaillées sur le Glufosinate-Ammonium 200, rendez-vous sur notre article approfondi. Alternative au Glyphosate bio Le désherbant bio Slasher Vous cherchez un herbicide bio qui fasse effet un peu plus rapidement que le Glufosinate-Ammonium 200 ? Nous avons un autre produit qui pourrait vous convenir un désherbant biologique appelé Slasher. Ce produit est un herbicide non sélectif à action rapide conçu pour être utilisé autour des zones publiques et privées où d’autres herbicides peuvent être dangereux pour l’utilisateur, l’environnement ou le grand public. Le désherbant biologique Slasher aide à contrôler la propagation des semis, des jeunes mauvaises herbes à feuilles larges et des graminées. Le produit peut également être utilisé pour la suppression des mauvaises herbes établies, des espèces vivaces et pour le contrôle des mousses et des algues. Pour des informations détaillées sur le désherbant biologique Slasher, rendez-vous sur notre article approfondi. Alternative au glyphosate biologique Herbicide biologique SureFire Slayer Une autre alternative biologique au Glyphosate est l’herbicide biologique liquide SureFire Slayer. Cet herbicide non sélectif est idéal pour la suppression des mauvaises herbes et des espèces vivaces établies et le contrôle des mousses et des algues. Le produit est efficace lorsqu’il entre en contact avec les parties vertes de la plante. Slayer agit rapidement, en quelques heures des résultats tels que le flétrissement et le brunissement sont souvent évidents. Il peut être utilisé dans les vergers, les vignobles et les sols en jachère. Voyez notre article pour en savoir plus sur le désherbant biologique SureFire Slayer.
Lesdésherbants Roundup® ont été évalués par les autorités françaises compétentes et autorisés pour le désherbage car ils ont fait la preuve de leur efficacité. Leur mode d’action permet d’obtenir des premiers effets visibles après 1 heure pour les prêts-à-l’emploi, et après 3 heures pour les concentrés. Pour une
VIDEOS Atteint d’un cancer incurable, l’Américain Dewayne Johnson a attaqué en justice Monsanto. C’est le premier au monde à avoir gagné un procès contre le géant américain. Elise Lucet raconte toute l’histoire pour Brut. Envoyé spécial consacre une soirée spéciale au glyphosate ce jeudi 17 janvier à 21h sur France 2. 4 Commentaires elise lucet est imbuvable Mme Lucet ….soyez cohérente ….500 litres par jour de glyphosate ….c’est complément aberrant et non crédible ….50 litres de glyphosate par jour c’est déjà énorme ….vous ne connaissez pas correctement votre dossier ….c’est aussi la dose qui fait le poison …même un excès d’eau peut tuer des enfants …. Faites plutôt un jour une émission envoyé spécial » sur le bilan environnementale du glyphosate et pour cela interroger les bonnes personnes sur les nouvelles pratiques d’agriculture de conservation des sols et vous découvrirez que cette petite dose de glyphosate intelligent utilisée correctement par des professionnels formés…. a un bilan environnementale plus que favorable pour l’avenir de l’humanité euh, 50l , c’est pour faire 200m² ! le Mr en question s’occupait de toutes les écoles etc, donc 500litres, ben oui, c’est possible ! A raison de 0,6 a 3l/ha 10 000m2 de produit son les espèces visees, qu’il faut ensuite diluer revoyez vos affirmations pour vos 50 pour 200m2 LAISSER UN COMMENTAIRE Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Leurs crises, nos solutions L’important est de ne jamais cesser de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’exister. On ne peut pas s’empêcher d’être en admiration quand on contemple les mystères de l’éternité, de la vie, de la merveilleuse structure de la réalité. Il suffit simplement d’essayer de comprendre un peu ce mystère chaque jour. Ne perdez jamais votre sainte curiosité. », Albert POLITIQUE ECONOMIE INTERNATIONAL VIDEOS LIVRES Login NOS MENTIONS LÉGALES
Verserla quantité nécessaire de DESHERBANT GLYPHOSATE 360 J dans la cuve du pulvérisateur à demi remplie d’eau. Compléter le remplissage puis agiter. Ne préparer que la quantité de bouillie nécessaire. Nombre maximum d’applications par an : 1 pour le traitement en plein, 3 pour les traitements par taches.
desherbant glyphosate 360 j DESHERBANT GLYPHOSATE 360 J Utilisateurs Non Professionnels HERBICIDE SYSTÉMIQUE POLYVALENT / CONCENTRÉ SOLUBLE EMPLOI AUTORISÉ DANS LES JARDINS n°2120008 n Spécialité à base de glyphosate, applicable après dilution dans l’eau. n Surfactant incorporé. 1 L peut traiter jusqu'à 2000 m2. n DESHERBANT GLYPHOSATE 360 J est systémique, non sélectif, foliaire absorbé par les parties vertes des végétaux. n Agit uniquement sur les plantes présentes touchées au moment du traitement. n Peut s’utiliser toute l’année printemps – été pour les plantes herbacées, automne pour les ronces et plantes ligneuses. n Renferme des adjuvants non classés. DOSES D’EMPLOI Traiter en période de végétation active au moyen d’un pulvérisateur adapté à la surface à désherber. PERIODES Plantes herbacées printemps – été. Ronces et plantes ligneuses automne. • Sur annuelles traiter par temps poussant au stade jeune des adventices • Sur vivaces traiter par temps poussant sur adventices suffisamment développées 4 à 6 feuilles, 10 – 15 cm de haut. • Verser la quantité nécessaire de DESHERBANT GLYPHOSATE 360 J dans la cuve du pulvérisateur à demi remplie d’eau. Compléter le remplissage puis agiter. Ne préparer que la quantité de bouillie nécessaire. Nombre maximum d’applications par an 1 pour le traitement en plein, 3 pour les traitements par taches. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI Porter des gants pendant les phases de mélange / chargement / application et un vêtement imperméable pendant l’application avec un pulvérisateur à dos. Ne pas traiter sur un terrain risquant un entraînement vers un point d’eau ruisseau, étang, mare, puits,... en particulier si le terrain est en pente. Ne pas toucher le feuillage ou les parties vertes des plantes cultivées, ne pas appliquer sur gazon. En cas de contact avec le produit, couper les parties touchées. Traiter par temps calme et sans vent, sur un feuillage sec. Ne pas utiliser dans les serres ou tunnels plastiques. Ne pas appliquer la préparation sur des arbres ou les vignes, en particulier sur les bourgeons, les feuilles et les jeunes souches. Emballage lors de la dernière utilisation, rincer trois fois à l’eau, verser dans le pulvérisateur le produit de rinçage puis pulvérisez sur la zone à traiter. Rincer trois fois le pulvérisateur après emploi et appliquez à nouveau sur la zone déjà traitée. Ne jamais vider les fonds de bidon, de pulvérisateur ou les eaux de rinçage dans un égout, une cour, un fossé, près d’un point d’eau ou dans les sanitaires. Réemploi de l’emballage interdit éliminer les emballages, avec ou sans reliquat de produit, dans une déchetterie. EPI EPI pour votre protection individuelle et vos vêtements de travail adaptés à votre activité, nous vous recommandons la société PROTECTION PRÉCONISÉE gants, lunettes, vêtements imperméables, bottes. • Limites maximales de résidus se reporter aux LMR définies au niveau de l’Union Européenne, consultables à l’adresse • Les mélanges doivent être mis en oeuvre conformément à la réglementation en vigueur. • ZNT zone non traitée distance à respecter par rapport aux points d'eau 5 mètres. • DAR délai avant récolte 5 jours sauf 21 jours pour les cultures fruitières et 30 jours pour les cultures potagères. • Délai de rentrée 6 heures. • Ne pas utiliser sur bananiers, fruits à noyaux et kiwis. CARACTERISTIQUES Matière active 360 g/l de glyphosate équivalent acide soit 486 g/l sous forme de sel d’isopropylamine. Type de formulation concentré soluble SL. pH 4,5 à 5. Densité 1,17 - 1,175. Nom homologué VIAGLIF JARDIN Marque déposée PHYTEUROP / détenteur AMM TRADIAGRI. Notre responsabilité ne saurait être engagée par toute application non conforme à nos instructions. D2316-1014-1059 Distribution des produits phytopharmaceutiques agrément CE00357 Les marques déposées Zep sont la propriété de Zep IP Holding LLC et sont utilisées sous licence limitée avec leur permission. Fiche de données de sécurité sur Internet ZEP INDUSTRIES du Poirier - Rue Nouvelle - 28210 NOGENT LE ROI Tél. 02 37 65 50 50 - Fax 02 37 65 50 51 - [email protected] -

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Categories Discussions Sign in Forum home› Problem solving Glyphosate - Rosate36 Dilution rate I've made two failed attempts with Glyphosate to get rid of all vegetation in a neglected flower bed which suffers from bind weed, brambles etc, before I plant afresh with Tulips for next year. The first attempt was with Bayer Garden Super Strength Glyphosate, following the dilution browned off about 50% of the growth but did not kill anything. I suspected this was because I used inadequate amount of solution, so I should have used 2 sachets and made twice as much to ensure good spray coverage. I then chopped off the browned off bits of the shrubs there was less foliage left, but enough to absorb the weedkiller, and used Rosate 360, borrowed from a friend. It came with no dilution information on the pack, but based on online information, I used 30ml in about 5litre of water for a back sprayer. Even after 3+ weeks, there is no visible difference even in the smallest of weeds. So, any ideas how I can get 3rd time lucky?
LeGLYPHOSATE est un herbicide liquide hydrosoluble non sélectif et non rémanent qui contient, par litre, 360 g de glyphosate sous forme de s el d’isopropylamine. Il es t utilisé pour supprimer la plupart des mauvaises herbes herbacées sur les sites agricoles et industriels. Ce produit est absorbé par le feuillage,
Pour optimiser l’efficacité du glyphosate, traiter en diminuant les volumes maxi 100 l d’eau /ha. suffit pour rendre au glyphosate son efficacité. Utiliser préférentiellement du sulfate d’ammonium une spécialité autorisée pour l’usage en bouillie herbicide, de type ACTIMUM. Contents1 Quelle est l’action du glyphosate sur les plantes?2 Comment utiliser le glyphosate?3 Comment diluer le glyphosate?4 Quand Pulveriser glyphosate?5 Quels sont les avantages du glyphosate?6 Quel est le comportement du glyphosate dans l’environnement?7 Comment doser le désherbant?8 Comment doser le désherbant radical?9 Comment doser le Roundup agricole?10 Quelle quantité de glyphosate par litre d’eau?11 Comment utiliser Roundup Ultra plus?12 Quand mettre du désherbant?13 Quel moment est le plus propice pour passer du désherbant?14 Quand passer le désherbant matin ou soir? Quelle est l’action du glyphosate sur les plantes? Le glyphosate agit en bloquant la chaîne de synthèse des précurseurs d’acides aminés essentiels pour le fonctionnement de la plante, notamment pour la photosynthèse. Alors comment le glyphosate est-il utilisé? Les produits à base de glyphosate sont généralement pulvérisés sur le champ, directement sur les adventices et sur les graminées avant le semis des cultures ou avant leur levée, ou sur des cultures tolérantes aux herbicides cette pratique n’est pas autorisée en France. Eviter les surdosages. Eviter de traiter les sols trop fortement en pente et à moins de 25 cm des massifs plantés. Doses d’emploi En pulvérisation Diluer ¼ de litre dans 10 litres d’eau pour 250 m². Quand Pulveriser glyphosate? Le meilleur mois est octobre – n’utilisez que deux cycles de traitement, à deux semaines d’intervalle. Vous pouvez pulvériser jusqu’à ce que les mauvaises herbes à la fin de l’été frappent leurs graines. Quels sont les avantages du glyphosate? – C’est un herbicide total, redoutablement efficace pour tuer mauvaises herbes, chardons et plantes vivaces qui empêchent le développement des plantes cultivées, et surtout, peu onéreux, ce qui abaisse les coûts de revient. Quel est le comportement du glyphosate dans l’environnement? Le glyphosate bénéficie de qualités uniques qui lui permettent de se lier fortement aux particules du sol et l’empêchent de s’infiltrer dans les nappes phréatiques. De plus, il se dégrade en substances naturelles comme le dioxyde de carbone, l’azote et le phosphate. Côté quantité, il faut que le volume d’eau fasse 2,5 fois celui du vinaigre et 5 fois celui du sel. Exemple pour 2,5 litres d’eau, ajoutez 500 grammes de gros sel et 1 litre de vinaigre blanc. Mettez ensuite le tout dans un vaporisateur. Pensez tout de même à respecter la dose de 24 mL de produit pour 1 L d’eau. Pas besoin de revenir sur le sol qui a été pulvérisé, car une seule pulvérisation suffit pour tuer tous les végétaux indésirables. Il faut multiplier par deux la dose en l/ha et vous obtenez la dose en ml/ litre d’eau pour votre pulvérisateur. Exemple Round’up 4l/ha donc 4 x 2 = 8 ml/l d’eau 80 ml de Round’ up si votre pulvérisateur fait 10 l. Quelle quantité de glyphosate par litre d’eau? et Quelle quantité de glyphosate par litre d’eau? Il faut multiplier par deux la dose en l/ha et vous obtenez la dose en ml/ litre d’eau pour votre pulvérisateur. Exemple Round’up 4l/ha donc 4 x 2 = 8 ml/l d’ eau 80 ml de Round’ up si votre pulvérisateur fait 10 l. Appliquer à l’aide d’un équipement entraîné par tracteur pulvérisation hydraulique 100-400 l / ha de bouillon ou pulvérisation centrifuge 20-50 l / ha de bouillon ou à l’aide d’un équipement manuel pulvérisation hydraulique 200-400 l / ha. Quand mettre du désherbant? La meilleure période pour le désherbage est le printemps, car le sol est dans de bonnes conditions d’humidité et mauvaises herbes peuvent alors s’arracher plus facilement et plus rapidement. Quel moment est le plus propice pour passer du désherbant? Pour la majorité des adventices, le printemps est la saison la plus propice au désherbage, mais le désherbage automnal peut être aussi très judicieux. Au printemps, le sol est bien humide et permet d’arracher les herbes facilement. Quand passer le désherbant matin ou soir? Le matin constitue le meilleur moment désherber. En effet, le temps est encore frais et le jardinier est encore assez dynamique. C’est aussi un créneau avantageux pour les plantes car les mauvaises herbes seront éliminées de bons matins. De plus, le vent n’est pas trop important pendant la matinée.
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Composition: GLYPHOSATE 360 g/L N° AMM : 2090188 Type d’action : HERBICIDES Formulation : (SL) CONCENTRE SOLUBLE Conditionnement : Herbicide Non Sélectif à large plage d'utilisation. Une efficacité haute performance même en conditions difficiles. Un gain de temps lors de la mise en œuvre du produit et pour les préparations. Usages autorisés Culture Dose Max. appli DAR Comme vous le savez peut-être, le glyphosate est un désherbant total foliaire systémique non sélectif commercialisé par la société Monsanto à partir de 1974 sous la marque Roundup. Depuis l'an 2000, le brevet tombé dans le domaine public, permet à d'autres sociétés de produire cette matière active vendue sous différents noms commerciaux. Pour favoriser son adhérence et sa pénétration sur les feuilles, le glyphosate est formulé avec un tensioactif. Ces différents surfactants, dangereux pour la santé et l'environnement, répondent à des classements toxicologiques et écotoxicologiques. L'emploi du glyphosate comme pour les autres désherbants est réglementé. Une dose annuelle maximale à l'hectare est fixée en fonction des cultures et du mode de production. Le document qui suit est tiré de la publication des recherches de la société Monsanto "Le gyphosate est-il dégradable". Dans un soucis d'objectivité, j'ai pensé utile de publier à la suite, les informations recueillies par Wikipédia sur cette molécule. Résumé Monsanto Il existe plusieurs voies de dégradation des produits chimiques organiques dans l’environnement les voies abiotique et biotique. Cette dernière est aussi appelée biodégradation qui est un mécanisme de décomposition/dégradation des matières organiques par les microbes, bactéries et champignons présents dans les sols ou dans les eaux. La biodégradation est un processus naturel qui peut exiger du temps. Dans les sols agricoles ou dans l’eau, le désherbant glyphosate se dégrade complètement en éléments simples essentiellement par biodégradation, par l’action des microbes. L’ensemble des données scientifiques concernant le glyphosate - et l’AMPA, son métabolite - montre que ce sont des substances organiques biodégradables. Les produits ultimes de biodégradation sont des éléments simples eau, gaz carbonique, ion phosphate qui sont aussi présents naturellement dans l’environnement. Paramètre complexe à expliquer, la biodégradabilité a été contestée de manière erronée pour le glyphosate par certains médias et par ceux qui se déclarent, de manière générale, opposés aux pesticides. Les informations détaillées Monsanto QUELQUES NOTIONS GÉNÉRALES SUR LA DÉGRADATION DES SUBSTANCES ORGANIQUES DANS L’ENVIRONNEMENT Il existe plusieurs voies de dégradation des molécules1 organiques dans l’environnement la voie abiotique et la voie biotique. Cette dernière est aussi appelée biodégradation. Les principaux processus de dégradation des substances organiques naturelles ou de synthèse, comme les produits phytopharmaceutiques ou pesticides, sont la dégradation abiotique et la dégradation biotique. La dégradation abiotique fait appel à des processus chimiques hydrolyse, oxydation,… ou photolytiques soleil, lumière. Ces processus dépendent essentiellement des caractéristiques chimiques de la substance dégradée. La dégradation biotique, dite aussi dégradation microbienne ou biologique, ou encore biodégradation est un mécanisme de dégradation des matières organiques par les micro-organismes microbes, bactéries, champignons présents dans les sols ou dans les sédiments en composés plus simples2. Le stade ultime de cette dégradation est la minéralisation en substances telles que le dioxyde de carbone CO2, l’eau, les ions minéraux ammonium, sulfate, chlorure, phosphate, nitrite ..., etc. La vitesse de minéralisation dans un sol dépend des caractéristiques de la substance mais aussi des conditions du milieu température, humidité, présence d’oxygène, conditions culturales, acidité,… La biodégradation est un processus naturel qui exige du temps. La biodégradation est la dégradation d’un produit organique en éléments plus simples – appelés produits de dégradation - par les microorganismes du sol ou de l’eau. Avant d’atteindre la biodégradation ultime ou la minéralisation complète, des composés intermédiaires métabolites peuvent se former qui sont à leur tour biodégradés ou dégradés. Les réactions successives permettant de passer de la substance organique aux composés intermédiaires quand il y en a, pour donner enfin les produits finaux de dégradation prennent un certain temps, variable en fonction des conditions du milieu. L’expérience courante montre que de nombreuses substances organiques déchets domestiques végétaux ou animaux, compost ne se biodégradent dans le sol ou à la surfaces du sol qu’après plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années selon les conditions3. Afin de mesurer le temps de dégradation des substances organiques, les scientifiques utilisent un critère appelé demi-vie4. Facilement biodégradable » une notion réglementaire qui ne permet pas en soi de conclure définitivement à la dégradabilité ou à la persistance d’une substance organique dans l’environnement. Au plan règlementaire, une directive européenne concernant les produits chimiques en général5 définit qu’une substance est considérée comme facilement biodégradable » si les critères techniques suivants sont vérifiés extrait Au cours du test de biodégradation de 28 jours, les niveaux de dégradation atteints sont égaux à 70% si l’on mesure le carbone organique dissous COD 60% du maximum théorique si on mesure la déplétion en oxygène ou la formation du CO2 .…. » Le test de 28 jours normalisé, mentionné ci-dessus, a été mis au point dans un objectif réglementaire de comparaison rapide de substances chimiques en général6 en laboratoire. Il ne permet pas de conclure définitivement dans les conditions réelles d’utilisation. La réglementation sur les pesticides, plus stricte que celle des produits chimiques en général, exige une évaluation bien plus approfondie de leur devenir dans l’environnement que ce test de 28 jours. LE GLYPHOSATE7, SUBSTANCE ORGANIQUE DE SYNTHÈSE, SE BIODÉGRADE COMPLÈTEMENT DANS L’ENVIRONNEMENT Dans les sols agricoles ou dans l’eau, le glyphosate se dégrade essentiellement par biodégradation, par l’action des micro-organismes8. Les processus de dégradation dans les sols du glyphosate ont été largement étudiés. La dégradation abiotique est très faible9. En fait, le glyphosate est essentiellement biodégradé par les micro-organismes du sol. Le glyphosate se dégrade en acide aminométhylphosphonique AMPA10, un composé intermédiaire, lequel est ensuite minéralisé en CO2 et en éléments simples, comme l’eau, l’ion phosphate etc. Les demi-vies11 du glyphosate dans le sol en conditions de laboratoire ont été étudiées par plusieurs auteurs et sont comprises entre moins de 1 jour et 43 jours. En conditions de plein champ, les valeurs ont varié de 3 à 27 jours. La demi-vie dans l’eau varie de 1 à 4 On voit donc que, pour le glyphosate comme pour des déchets domestiques organiques, la biodégradation demande du temps. La biodégradabilité du glyphosate a été contestée de manière erronée par certains médias et par ceux qui, de manière générale, s’opposent aux pesticides. En effet, lorsque l’on parle de biodégradation du glyphosate, la perception générale par le grand public a pu être celle d’une dégradation quasi-instantanée » du glyphosate en produits naturels dès qu’il touche le sol ! Par ailleurs, le fait que des traces de glyphosate et d’AMPA soient observées dans des eaux brutes de surface a pu faire croire que le glyphosate est un produit persistant. Deux tests réglementaires conduits avec du glyphosate test de 28 jours mentionné ci-dessus ont montré que le niveau de dégradation atteint était de 2% après 28 jours 6. Ce qui aurait classé le glyphosate comme pas facilement biodégradable », au sens de ce test normalisé, même si sa voie de dégradation principale demeure la biodégradation jusqu’à un stade ultime de production d’éléments simples comme l’eau, et le CO2. C’est sur la base de ces deux tests, mal interprétés et sortis de leur contexte, que la biodégradabilité a été contestée. Aucune agence officielle ou comité d’experts n’a jamais remis en cause la biodégradabilité du glyphosate. Au contraire, des experts indépendants ont redit récemment que le glyphosate se biodégrade dans le LES MOLÉCULES ORGANIQUES TROP LENTEMENT DÉGRADABLES NE SONT PAS AUTORISÉES. La directive 91/414, qui encadre l’évaluation et l’autorisation des produits phytopharmaceutiques prévoit que les produits persistants ou non-dégradables ne peuvent pas être autorisés. Plus précisément, les produits répondant à plusieurs critères, par exemple quand la DT50 est supérieure à 3 mois, c'est-à-dire quand au bout de ce délai, moins de 50% de la substance initialement présente a disparu, peuvent ne pas être L’ensemble des données scientifiques concernant le glyphosate et l’AMPA montre que ce sont des substances organiques biodégradables. Les produits ultimes résultant de la biodégradation sont des éléments simples eau, gaz carbonique, ion phosphate, etc. qui sont aussi présents naturellement dans l’environnement. RÉFÉRENCES ET EXPLICATIONS SUPPLÉMENTAIRES 1 Une molécule organique, naturelle ou de synthèse, est caractérisée par la présence d’atomes de carbone C et d’hydrogène H. 2 Ce processus ne s’applique qu’aux substances organiques naturelles ou de synthèses. Les substances d’origine minérale mercure, fer, cadmium ne se biodégradent pas. 3 Dans une brochure intitulée le compostage domestique » l’ADEME Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie précise que Le processus de compostage domestique peut prendre de deux mois à deux ans selon les déchets utilisés et l’effort fourni ». La FAO et l’Environment Protection Agency EPA donnent des indications sur le temps de décomposition des déchets organiques qui se compte en semaines ou mois. Le blog de la fondation Hulot rapporte par ailleurs que Chaque déchet possède une durée de vie. Quand on l'abandonne dans la nature, il met plus ou moins longtemps à se décomposer. Par exemple en mois trognon de pomme 4 à 6 mois, peau de banane 8 à 10 mois, en années papier de bonbon 5 ans, en siècles cannette en acier 100 ans environ, bouteille plastique plus de 500 ans. » Voir 4 La demi-vie est le temps exprimé en jours par exemple au bout duquel la moitié de la quantité initiale de substance a disparu du milieu. Le symbole utilisé est DT50. 5 Voir le paragraphe de la directive européenne 93/21/CEE, qui concerne les substances organiques ou produits chimiques de synthèse en général. 6 Le test de 28 jours a été mis au point pour être un outil simple et rapide pour faire un premier tri Tier 1 » en anglais des produits chimiques en général sur leur caractéristique de dégradabilité. La réglementation sur les pesticides exige une évaluation bien plus approfondie du devenir dans l’environnement études de niveau Tier 2 » et Tier 3 ». Les données montrent que, tandis que le glyphosate n’est pas “facilement biodégradable” au sens réglementaire du test de 28 jours, il est biodégradé selon les études beaucoup plus approfondies exigées par la directive 91/414 sur les pesticides. 7 Le glyphosate et le principe actif des désherbants de la gamme Roundup. 8 Il convient de dire que toutes les données scientifiques concernant les modes de dégradation de la matière active et des composés intermédiaires font l’objet d’études scientifiques exigées dans les dossiers de demande d’autorisation des substances phytopharmaceutiques, établis selon la directive 91/414. 9 En milieu stérile, on observe une dégradation de seulement 0,6% liée à l’effet de la lumière. 10 L’AMPA est aussi le produit de dégradation de phosphonates, qui sont des composés organiques entrant dans la composition des détergents liquides ou solides, utilisés de manière industrielle ou domestique. 11 La demi-vie, notée DT50 , est le temps nécessaire à la disparition de 50% de la substance appliquée. C’est une des mesures permettant d’évaluer la vitesse de dégradation. 12 Document 6511/VI/99-final, 21 January 2002 Review report for the active substance glyphosate. Finalised in the Standing Committee on Plant Health at its meeting on 29 June 2001 in view of the inclusion of glyphosate in Annex I of Directive 91/414/EEC. 13 Capri E. et al. Environmental fate and behaviour of glyphosate and its main metabolite, February 2010, in EGEIS cliquer sur environmental fate and behaviour ». 14 Les principes uniformes de la Directive 91/414 précisent dans le chapitre B § que l’évaluation de la substance doit se faire selon une série de critère dont la biodegradabilité. Le chapitre C § indique que des DT50 et DT90 trop élevées, caractérisant des substances dont des dégradations demandent trop de temps, sont des critères de refus d’autorisation de mise sur le marché. Voir la Directive 97/57/CE accessible à L'utilisation et l'intérêt agronomique du glyphosate Wikipédia Le glyphosate est l'herbicide le plus utilisé dans le monde, son succès repose sur un coût faible, une bonne efficacité et une très grande souplesse d'utilisation. Il est largement utilisé pour du désherbage agricole mais aussi l'entretien des espaces urbains et industriels. En agriculture le glyphosate permet une destruction efficace des adventices ou des repousses, sans effet sur la culture suivante et avec un coût très réduit. La diffusion du glyphosate a notamment permis de développer les techniques d'agriculture de conservation en permettant de désherber les parcelles sans retourner la terre. La dégradation du glyphosate Wikipédia Le glyphosate est principalement dégradé dans les sols, un peu plus rapidement que dans l'eau des rivières, des lacs et des nappes phréatiques demie-vie supérieure à un mois dans le sol. Les principaux produits de dégradation du glyphosate dans l'environnement sont l'acide aminométhylphosphonique, et le glyoxylate. C'est l'acide aminométhylphosphonique AMPA, ainsi que le glyphosate, qui sont notamment détectés dans l'eau des nappes phréatiques, les rivières et dans l'eau du robinet, mais en faible quantité, comparé à d'autres produits, le glyphosate étant peu mobile. Le glyoxylate est, quant à lui, biodégradable sans aucun problème, et peut avoir d'autres origines biochimiques, il ne parait donc pas utile de le doser. Des chercheurs de Monsanto ont montré qu'une souche de bactéries du genre pseudomonas est capable de dégrader le glyphosate en glycine et en phosphate. Il serait intéressant de tester ces bactéries dans les champs ou points d'eau contaminés pour évaluer leur capacité d'épuration. La présence de glyphosate dans l'environnement Wikipédia Dans les sols Les taux de glyphosate y sont difficiles à mesurer en raison du fait qu'il est absorbé sur les particules du sol et difficile à extraire sans le dénaturer. Il y est probablement souvent présent, car c'est le premier désherbant et le premier pesticide vendu au monde, avec une quantité qui a plus que doublé en 4 ans, passant de 0,5 et 1 million de kilogrammes en 1986 à plus de 2 millions de kilogrammes en 1990. Il est très utilisé en forêt pour préparer et dégager les plants, pour le désherbage en vue de l’ensemencement de nombreuses cultures et comme défoliant pour certaines autres cultures blé, orge, légumes, colza ou moutarde sauvage, lin, cultures fourragères, et/ou dans les jardins par les particuliers et parfois pour la culture sans labour qui peut l'éviter en semant sous paille par exemple. Les pays qui ont autorisé la culture d'OGM résistant au glyphosate ont vu sa consommation augmenter au détriment d'autres herbicides, en général plus coûteux et spécifiques. Dans l'eau Le glyphosate y est soluble 12 gl-1 à 25 °C dans l'eau douce. Il était réputé peu mobile et à faible risque de contamination des nappes, mais son usage massif, notamment pour les usages non agricoles jardinage, désherbage de voirie mal contrôlé, provoque sa présence dans de nombreux cours d'eau et nappe phréatique. Il est plus mobile et soluble dans les sols alcalins ou riches en phosphates minéral indispensable au plante, présent en quantité dans les sols riches ou bien amendés. Une étude a détecté des taux de 200 à 300 μgl-1 de glyphosate peu après une pulvérisation directe dans de l’eau stagnante. Ce taux n'a été réduit que de moitié après trois semaines environ. Le Roundup n'a jamais été autorisé en UE pour désherber des mares et étangs de pêche en eau. La nature des bactéries présentes, la présence ou absence d'un biofilm important, la quantité d'ultraviolets, la température saison et le pH jouent probablement également un rôle dans la vitesse de dégradation du glyphosate dans l'eau. D'autres sources citent une pulvérisation directe sur lacs et étangs de 1 kg/ha suivie d'une concentration initiale de 1 100 μgl-1 réduite à 149 μgl-1 après deux jours et à 55 μgl-1 après cinq jours. En sylviculture au Québec après pulvérisation, on n'en a pas trouvé seuil de détection de 1,0 μgl-1 dans huit cours d’eau protégés par une zone tampon de 30 m, mais on en a trouvé dans deux échantillons provenant de fossés 16,9 μgl-1 au max.. Dans les étangs ayant reçu une pulvérisation directe, le taux était de 2 800 μgl-1 dans l'eau juste après la pulvérisation, mais avait chuté à 288 μgl-1 24 heures plus tard. La cinétique du glyphosate dans les sédiments semble peu étudiée. Dans l'air Sa faible tension de vapeur <1×10-5 Pa à 25 °C le rend peu soluble dans l'air, mais il peut y être présent sous forme d'aérosol ou fixé sur des poussières issues de sol poudreux et sec traité. Il peut être pour partie dégradé par photodécomposition sous l'effet des ultraviolets de la lumière solaire. Les utilisations du glyphosate et ses polémiques Wikipédia Le glyphosate est notamment utilisé par le gouvernement colombien, aidé par le gouvernement des États-Unis dans son Plan Colombie pour détruire les champs de coca produisant de la drogue qui finance des actions de groupes rebelles. Ces actions détruisent des milliers d'hectares de reliques de forêt tropicale, parfois classées réserves naturelles, comme la forêt du Putumayo, et des exploitations agricoles légales. Les populations de ces forêts craignent des impacts sur leur santé, comme dans le cas du Roundup pulvérisé en Palestine, ou, antérieurement, avec l'agent orange utilisé comme défoliant pendant la guerre du Viêt Nam. Les communautés amérindiennes sont parmi les premières touchées. L'Équateur voisin craint aussi des conséquences sanitaires et écologiques des fumigations colombiennes de glyphosate près de ses frontières, dans le Putumayo. Le refus colombien d'abandonner ces pulvérisations aériennes a provoqué en 2006-2007 une crise diplomatique entre les deux pays. La culture majoritaire de soja OGM résistant au glyphosate en Argentine et au Brésil a entraîné une utilisation massive de ce désherbant, en substitution d'autres produits. Des résistances sont apparues, amenant à l'utilisation de doses de plus en plus importantes et à des mélanges avec du paraquat. Néanmoins son usage a permis d'éviter le travail du sol, sans herbicides totaux les techniques d'agriculture de conservation n'auraient peut-être pas pu être développées en Amérique du Sud. La polémique a aussi porté sur la biodégradabilité de désherbants contenant du glyphosate. Le glyphosate est un des premiers herbicides permettant de semer directement après usage et sans effet sur la culture suivante, l'effet désherbant apparaît uniquement en cas de pulvérisation sur les feuilles de la plante. La possibilité de planter vite juste après un désherbage efficace était une vraie rupture à l'époque de sa mise sur le marché. À titre de comparaison un herbicide plus ancien comme le 2,4-Dest capable d'affecter un semis de dicotylédones jusqu'à 60 jours après traitement et même perturber des levées de céréales qui sont normalement insensibles à cette molécule. Au niveau marketing cette absence d'effet secondaire sur la culture suivante s'est vite transformée en biodégradabilité totale et rapide. Un fabricant Monsanto a perdu plusieurs procès parce qu'il avait présenté le Roundup, sur ses étiquettes et affiches, comme dégradable ou biodégradable dans le sol comme dans l'eau. La demi-vie du glyphosate le temps nécessaire pour que 50 % des molécules de glyphosate soient dégradées est, en conditions de laboratoire, d'environ 32 jours dans le sol et de 3,3 jours dans l'eau, avec une efficacité variant selon la richesse du sol en bactéries, la température, la nature et l'acidité du sol, etc. Elle varierait de 20 à 100 jours selon l’état du sol d'après d'autres sources. Le glyphosate se dégrade en sous-produits, eux-mêmes difficilement biodégradables, avec des délais variant selon le contexte. Les sols morts sols viticoles, trottoir désherbé n'ont pas de richesse bactérienne et sont quasiment incapable de dégrader le glyphosate. La contamination des milieux eau, air, sol - Wikipédia Les analyses permettant de détecter le glyphosate dans l'eau ont longtemps été difficiles, longues et coûteuses. Elles étaient donc rares. Depuis que dans les années 2000, des progrès techniques ont amélioré leur précision et en ont diminué les coûts, on prend conscience que bien que dégradable, le glyphosate, comme de nombreux herbicides et insecticides, y compris interdits depuis des années, est très souvent présent dans les eaux et les sols. Une étude de l'IFEN août 2006 a montré que le glyphosate et l'AMPA, son produit de dégradation, étaient les substances les plus retrouvées dans les eaux en France. Ce résultat n'est pas étonnant en soi, le glyphosate est l'herbicide le plus vendu en France. Le glyphosate étant très peu volatile dans l'air son impact sur la pollution atmosphérique est négligeable et concerne surtout des aérosols provenant des dispositifs d’épandages. Les fiches de sécurité n'exigent pas d'appareil de protection respiratoire, ce qui n'est pas le cas de tous les pesticides, y compris autorisés en agriculture biologique. Les synergies d'actions entre pesticides sont étudiées depuis une dizaine d'années, les synergies sont très loin d'être systématiques additivité et dominance de la molécule la plus toxique sont les phénomènes les plus fréquents. Ecotoxicologie du glyphosate Wikipédia Quelques études laissent penser que le glyphosate pourrait peut-être réagir avec les nitrites présents dans certains aliments, mais aussi dans les sols agricoles pour former le N-nitrosophosphonométhylglycine, un cancérogène possible. Toxicologie du glyphosate Wikipédia Les méta-analyses sur le sujet montre que le glyphosate présente un profil toxicologique plutôt favorable comparé à d'autres herbicides, comme l'atrazine Le glyphosate n'a pas d'effet sur la reproduction et la descendance, l'exposition réelle reste très inférieure facteur 500 au seuil de tolérance de la Environmental Protection Agency. Pas d'effet génotoxique, pas de bioaccumulation, pas d'effet chronique ou subchronique, pas d'effet endocrinien. Le Glyphosate ne pose pas de problème pour la santé humaine. La DL50 du glyphosate pur se situe à environ 1 % du poids corporel. Les effets toxiques immédiats sont faibles, même à hautes doses. On note cependant une réduction notable du poids corporel et du poids du foie. Il est quasiment impossible de se suicider avec du glyphosate, il faudrait en avaler plusieurs litres compte tenu du très faible taux d'absorption intestinale pour espérer s'approcher de la DL50. Les suicides de paysans à l'aide de produit chimique impliquent surtout des insecticides organophosphorés ou organochlorés, qui présentent une toxicité bien plus importante. Les études de laboratoire, généralement faites ou financées par le fabricant, ont montré que le glyphosate ingéré était absorbé pour 15 à 40 % de la dose ingérée. Quant à son premier sous-produit de dégradation l’acide aminométhylphosphonique ou AMPA, il est absorbé à environ 20 % de la dose ingérée. Une autre étude a montré chez des singes que l’absorption cutanée d’une préparation de glyphosate était faible 2 % après sept jours d’application locale. Mais le passage transcutané peut varier selon les espèces, les conditions transpiration et l’âge chez l'humain, la peau des enfants est par exemple beaucoup plus perméable. Une dose ingérée ou injectée intrapéritonéale, unique ou répétée durant 12 jours, est éliminée en grande partie via l’urine, essentiellement sous une forme non dégradée, bien que l’on trouve aussi de petites quantités d’AMPA. L’excrétion biliaire et la circulation entéro-hépathique sont quantitativement minimes après 120 heures. Une dose unique de glyphosate était éliminée à 94 % dans les urines, chez les mâles et les femelles 0,1 % seulement d’une dose étant éliminée sous la forme de dioxyde de carbone marqué 22, en condition de laboratoire animaux peu mobiles, non malades, non exposés aux aléas climatiques, etc.. L’ingestion quotidienne de glyphosate durant 2 semaines se traduit par des concentrations tissulaires maximales au sixième jour d’administration. Les concentrations les plus fortes étant mesurées dans les reins <1 ppm, puis de manière décroissante dans la rate, les tissus adipeux, le foie, les ovaires, le cœur et les muscles, les résidus diminuant progressivement après que l’animal ait cessé d’ingérer le produit dans sa nourriture, les concentrations rénales étant de 0,1 ppm après 10 jours. Il est délicat de tirer des conclusions toxicologiques des nombreuses études faites chez l'animal avec du glyphosate pur, car dans la réalité, c'est un mélange glyphosate-additif qui est susceptible de poser problème par contact ou ingestion. Il a été démontré que différents herbicides à base de glyphosate ralentissaient le cycle des divisions cellulaires chez l'embryon d'oursin, selon les auteurs de cette étude ce sont des effets qui peuvent provoquer des cancers, ils n'affirment pas pour autant que le produit est directement cancérigène. Cette étude ne mesure pas forcément l'effet du glyphosate, en effet les tensio-actifs, comme les surfactant des formulations commerciales de glyphosate, sont reconnus comme perturbateurs du développement des organismes aquatiques sans pour autant être reconnus cancérigènes. Les courbes d'effet montrent que les différentes formulations donc tensio-actifs ou mélanges de tensio-actifs n'ont pas exactement les mêmes effet, ce qui pourrait renforcer l'hypothèse d'effet purement mécanique du surfactant sur les membranes cellulaires. Il serait nécessaire de continuer ces travaux en comparant du glyphosate seul, des tensio-actifs d'usage courant et les surfactants seuls. On peut aussi remarquer que chaque lot provient d'une seule femelle, or le taux de malformation peut varier en fonction des géniteurs. Une étude de l'université de Caen, publiée dans Chemical Research in Toxicology fin décembre 2008, met en évidence l'impact de diverses formulations et constituants de ce pesticide sur des lignées cellulaires humaines cellules néonatales issues de sang de cordon, des cellules placentaires et de rein d'embryon. Les auteurs signalent diverses atteintes de ces cellules nécrose, asphyxie, dégradation de l'ADN..., induites soit par le glyphosate, soit par un produit de sa dégradation AMPA, soit par un adjuvant POEA qui facilite son incorporation par les plantes cibles, soit par des formulations commerciales de l'herbicide. Cette étude, comme tous les travaux de l'Université de Caen sur le glyphosate et les OGM, est discutable et a été fortement critiquée par la communauté scientifique. L'AFSSA a notamment mis en évidence trois erreurs méthodologiques L'utilisation de lignées de cellules cancéreuses ou transformés pour les essais, peu représentatives d'une cellule normale. Les cellules ont été soumises à un pH 5,8 sans solution tampon pendant 24h, ce qui permet non pas d'observer l'effet du glyphosate, mais plus vraisemblablement l'effet d'une solution acide et hypotonique sur des cellules. Les cellules animales supportent un pH entre 7,4 et 6,8 et ont besoin d'un environnement ionique précis pour survivre. En l'absence de témoin l'effet glyphosate ne peut être confirmé. Les observations de mortalité cellulaire ne peuvent pas être extrapolées sur le comportement de l'organisme entier. Des nombreuses substances provoquent des mortalités cellulaires locales sans être toxiques pour l'organisme entier, c'est notamment le cas de certains désinfectants certains composants des collyres par exemple. L'agence estime que les auteurs [de l'étude] sur-interprètent leurs résultats en matière de conséquences sanitaires potentielles pour l’homme, notamment fondées sur une extrapolation in vitro-in vivo non étayée ». Selon le MDRGF Mouvement pour les Droits des Générations Futures, une étude scientifique argentine montre que les herbicides à base de glyphosate matière active de l'herbicide total Round Up auraient des effets tératogènes sur les vertébrés. Des scientifiques argentins ont décidé d’évaluer les effets de faibles doses de glyphosate sur le développement en étudiant des embryons de vertébrés. Résultat les embryons traités sont hautement anormaux. Il est à noter que cette étude est publiée dans le même journal qui a publié l'étude de l'Université de Caen. Là encore il s'agit d'une expérience douteuse dont les conclusions ne peuvent être extrapolées au milieu naturel La dilution employée peu certes paraître importante, 5000, mais elle est faite à partir d'une solution commerciale contenant en général 360 à 480g de glyphosate par litre. En l'absence de précision sur la formulation employée il est aussi possible qu'ils aient utilisé du glyphosate en poudre qui contient 95% de matière active. Au final leur solution présenterait une concentration de 72 à 192mg de glyphosate par litre, ce qui est 720 000 à 1 900 000 fois supérieur à la dose maximale autorisée pour l'eau potable en France. Les concentrations dans les rivières pollués sont de quelques µg/L, pas des dizaines de mg/L. Des dilutions bien plus faibles à soit 180 000 à 42 000 fois la norme pour l'eau potable provoquent des mortalités chez des amphibiens mais à la différence de l'article argentin l'importance du surfactant dans la toxicité de la formulation est confirmé. Les embryons subissent une injection de glyphosate, ce qui ne simule nullement l'effet d'un milieu contaminé et provoque un stress énorme pour l'embryons étant donné la nature ionique et le pH du glyphosate. Des doses beaucoup plus faibles provoquent des mortalités significatives, il n'est donc pas pertinent de surveille l'apparition de malformations à des doses supérieurs connu comme mortelle. D'autres travaux sur le Round Up ne montrent pas d'effet tératogène chez les amphibiens. Aucune donnée ne fait état de malformation chez les descendants d'utilisateurs de glyphosate. De très nombreuses substances naturelles, notamment des végétaux consommés très régulièrement provoquent, in vitro, des effets tératogènes, cancérigènes et mutagènes. Il est très difficile d'extrapoler ces effets in vitro en in vivo.
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PAR LOLA KERARON 21 JUILLET 2021 Le glyphosate utilisé comme pesticide pourrait être cancérogène estiment le Centre international de recherche sur le cancer et l’Inserm. Selon d’autres agences sanitaires, il ne l’est pas. Pourquoi les avis divergent tant ? Qui dit vrai ? L’Union européenne doit statuer d’ici fin 2022 sur la reconduite ou non de l’homologation du glyphosate. En 2017, elle avait renouvelé pour cinq ans l’autorisation de la substance, en se basant sur un rapport de l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques BfR qui contenait… des copiés-collés de documents de Monsanto comme l’a dévoilé Le Monde. Cette fois-ci, les autorités européennes ont demandé à quatre États rapporteurs, dont la France, de réaliser un rapport d’expertise en vue du renouvellement de l’autorisation. Le consortium a rendu une version de travail le 15 juin dernier. Au vu des conclusions rassurantes relatives aux effets sur la santé de ce pesticide, une nouvelle homologation de la substance controversée semble se dessiner. Qu’est-ce que le glyphosate ? Le glyphosate est une substance présente dans de nombreux herbicides, active pour éliminer les mauvaises herbes ». En 1974, l’entreprise états-unienne Monsanto met sur le marché la première formulation commerciale contenant la molécule, sous le nom Roundup. La multinationale de l’agrochimie le présente comme un produit inoffensif et presque naturel. À l’époque, les conseillers agricoles, embauchés par des coopératives agricoles, ont incité les agriculteurs français à remplacer le travail du sol, qui permettait de maîtriser les mauvaises herbes mécaniquement, par des herbicides, symbole de progrès. Pourquoi refuser un produit qui réduit le temps de travail et le coût de production ? Très efficace, peu coûteux, le glyphosate est aujourd’hui le deuxième pesticide consommé en France après le soufre. Les ventes de glyphosate ont augmenté de 50 % entre 2009 et 2018, pour atteindre près de 10 000 tonnes vendues en 2018 [1]. Elles sont utilisées principalement dans les grandes cultures, céréales et vignes, et l’arboriculture. Où en est-on sur son interdiction ? Il faut bien distinguer la substance, le glyphosate, des produits utilisés par les agriculteurs, comme le Roundup. Le glyphosate est toujours associé à d’autres molécules appelées adjuvants, qui le rendent plus efficace, en lui permettant de mieux pénétrer dans la plante notamment. L’Union européenne statue sur les substances autorisées tandis que les agences nationales délivrent des autorisations pour les produits commerciaux. En France, la loi Labbé – du nom du sénateur écologiste Joël Labbé – interdit les pesticides de synthèse dans les espaces publics depuis 2017 et chez les particuliers depuis 2019. Pour l’agriculture, l’interdiction est sans cesse repoussée. Alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé en 2017 la sortie du glyphosate au plus tard d’ici 2020, il est depuis revenu sur son ambition. Le nouvel objectif est de diminuer de 50 % l’utilisation du glyphosate en France d’ici l’année prochaine. Que dit la science sur le lien entre glyphosate et cancer ? En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer Circ, une agence intergouvernementale de recherche sur le cancer qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé OMS, a déclaré le glyphosate probablement cancérigène pour l’homme. L’annonce a fait l’effet d’un choc. Suite à cette déclaration, des agences réglementaires du monde entier ont cherché à évaluer le risque associé au glyphosate. Mais de la France à la Nouvelle-Zélande, en passant par le Japon et le Canada, les avis des agences nationales et européennes ont été quasi unanimes le risque cancérigène du glyphosate est improbable. Le dernier rapport corédigé par les quatre pays rapporteurs européens et publié le 15 juin dernier abonde aussi dans ce sens Une classification cancérogène du glyphosate n’est pas justifiée. ». Un seul effet est reconnu il provoque des lésions oculaires graves ».Je lis, j’aime, je vous soutiens Pour rester en accès libre, Basta ! a besoin de vous, lecteurs !Soutenez l’indépendance de Basta! en faisant un don. Le Circ est donc seul face à la dizaine d’agences réglementaires. Faut-il alors innocenter le glyphosate ? Un nouveau rapport scientifique publié le 30 juin vient contrebalancer cette position. Mandaté par le gouvernement français, l’Institut national de recherche médicale Inserm a réalisé une synthèse des effets sur la santé des pesticides, et notamment du glyphosate. Sa conclusion, rendue publique le 30 juin dernier, est que la présomption de lien entre le glyphosate et le LNH [ndlr lymphome non hodgkinien, soir un cancer du système lymphatique] est moyenne ». Autrement dit, l’Inserm reconnaît que des éléments sur les risques cancérigènes du glyphosate existent. Quelles études sont prises en compte ? Une différence majeure explique ces avis divergents. Le Circ et l’Inserm se basent sur des études publiées dans des revues scientifiques, relues par des pairs, alors que les agences réglementaires, nationales ou européennes, fondent leur avis surtout sur des études non publiées, commandées ou réalisées par les fabricants de pesticides. L’effet génotoxique du glyphosate, c’est-à-dire sa capacité à endommager l’ADN, est au cœur de la controverse. C’est un mécanisme majeur dans le développement de cancer. Comme l’on peut s’y attendre, ces deux types d’études n’arrivent pas aux mêmes résultats. Seulement 1 % des études industrielles révèle un effet génotoxique contre 70 % des études scientifiques publiées dans des revues à comité de relecture [2]. Quelle crédibilité accorder à ces études industrielles ? Pour la première fois, l’autorité européenne de sécurité des aliments EFSA a donné accès à celles sur lesquelles elle s’est fondée pour renouveler l’autorisation du glyphosate en 2017. Deux scientifiques autrichiens indépendants ont passé au crible l’ensemble des études de génotoxicité jusqu’ici gardées secrètes. Résultat ? Sur les 53 études, seulement deux études sont fiables selon eux d’un point de vue scientifique ! [3] Si vous soustrayez les études qui ne sont pas fiables et celles qui sont d’une importance mineure, alors il ne reste rien », pointe Helmut Burtscher, biochimiste à l’ONG environnementale autrichienne Global 2000. Les agences nationales ou européennes ne semblent pas examiner de près la qualité des études de l’industrie », dénonce aussi Nina Holland, chercheuse à l’ONG Corporate Europe Observatory – qui œuvre à Bruxelles pour rendre visible les actions de lobbying des grandes entreprises – dans un communiqué. Quels molécules et composants sont étudiés ? Le poids des études industrielles n’est pas le seul facteur de clivage entre les agences réglementaires et le Circ. Si tout le monde regarde la même chose, tout le monde ne le regarde pas sous le même angle », précise Luc Multigner, chercheur en épidémiologie à l’Inserm. Alors que le Circ prend en compte les études réalisées sur les produits commercialisés, c’est-à-dire des formulations à base de glyphosate, les agences réglementaires se concentrent généralement sur la substance pure. Cette différence n’est pas anodine Les produits utilisés sont bien plus dangereux que les molécules actives », souligne Joël Spiroux de Vendômois, président du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique Criigen. Si le glyphosate est appelé molécule active », les autres composants, considérés comme neutres par les industriels, sont loin d’être inoffensifs. Combinés dans un même produit, leur effet toxique se renforce c’est ce qu’on appelle l’ effet cocktail ». Des chercheurs ont fait la comparaison des formulations Roundup se sont montrées 10 à 1000 fois plus toxique que le glyphosate seul [4]. Le problème est que les adjuvants ne sont ni indiqués – secret industriel oblige – , ni véritablement évalués. Ce sont toujours les substances dites actives qui sont testées et pas les produits utilisés par les agriculteurs, dénonce Joël Spiroux de Vendômois. Si les substances isolées sont testées pendant deux ans, temps nécessaire pour observer les effets à long terme, les produits finis ne sont testés que quelques jours sur la peau ou les conjonctives et sans bilan sanguin à la recherche de pathologies éventuelles », détaille le chercheur. En 2016 par exemple, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation a retiré du marché 132 formulations associant le glyphosate à un coformulant, le POE-Tallowamine. Des risques inacceptables, notamment pour la santé humaine, ne pouvant être exclus pour ces produits », avait alors indiqué l’agence. Ces produits éminemment toxiques n’auraient jamais pu être mis sur le marché si les Roundup qui en contenaient avaient été testés dans leur globalité pendant deux ans », regrette Joël Spiroux de Vendômois. Les agriculteurs utilisant du glyphosate ont-ils plus de risques de développer un cancer ? Des éléments soulignent un potentiel génotoxique, c’est évident », reconnaît Luc Multinger, coauteur de l’expertise de l’Inserm. Mais ces dommages à l’ADN entraînent-ils réellement des cancers chez les personnes exposées ? Un type de cancer du système immunitaire est particulièrement associé au glyphosate les lymphomes non hodgkiniens LNH. À ce sujet, des chercheurs américains ont suivi une cohorte de plus de 50 000 agriculteurs et n’ont observé aucun lien entre l’exposition au glyphosate et la survenue de ce cancer. Mais l’étude indépendante d’une ampleur inédite du consortium AGRICOH vient contrebalancer ces premiers résultats. Elle a pris en compte trois études de cohorte différente, soit plus de 300 000 agriculteurs en tout, dont les 50 000 agriculteurs des États-Unis. Résultat ? L’exposition au glyphosate augmente de 36 % le risque de développer le type LHN le plus lis, j’aime, je m’abonne Pour avoir accès à une information qui a du sens, restez connectés avec Basta !Abonnez-vous à notre newsletter Au vu de la littérature, l’Inserm a fait évoluer sa position depuis sa dernière expertise en 2013. La présomption de lien entre glyphosate et LNH est passé de faible » à moyenne ». Pourquoi pas forte ? Nous avons porté un jugement au vu des données existantes, mais elles ne sont pas suffisamment précises, souligne Luc Multigner. Par exemple, nous ignorons les quantités réellement utilisées par les agriculteurs. Mais attention, ce n’est pas parce que les données n’existent pas, que le risque n’existe pas », souligne le chercheur en épidémiologie. Ainsi, de nouveaux liens avec d’autres types de cancers ont été mis en avant dans la dernière expertise de l’Inserm, comme les myélomes multiples et les leucémies, alors qu’ils n’étaient pas visibles en 2013, par manque d’études. En clair, plus des connaissances sont produites, plus les liens peuvent être affirmés avec certitude. Quels sont les autres effets sur la santé du glyphosate ? Malheureusement, les pesticides ne provoquent pas que des cancers, mais toute une série de pathologies », rappelle le chercheur Joël Spiroux de Vendômois. Le glyphosate n’échappe pas à la règle. Si les études se sont focalisées sur le caractère cancérigène du glyphosate, les liens avec d’autres pathologies sont beaucoup moins connus. L’Inserm considère aussi le risque que le glyphosate cause des problèmes respiratoires chez les agriculteurs, avec une présomption de lien faible compte tenu du nombre limité d’études ». Le glyphosate est par ailleurs suspecté d’être un perturbateur endocrinien, c’est-à-dire une substance qui dérègle l’activité hormonale, et provoque ainsi des effets néfastes sur la santé humaine, comme des troubles de la reproduction. Comme pour le risque cancérigène, l’Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA a conclu à ce sujet que le glyphosate n’a pas de propriétés de perturbation endocrinienne sur la base des informations disponibles ». L’Inserm a évité la controverse en évoquant la question en quelques lignes seulement dans sa récente synthèse Des études expérimentales suggèrent des effets délétères en lien avec un mécanisme de perturbation endocrinienne. » Une étude réalisée sur des rats montre que même à des doses considérées comme sûres dans l’alimentation, l’herbicide à base de glyphosate induit des effets endocriniens et perturbe le développement [5]. Une autre étude a montré pour la première fois que l’effet perturbateur endocrinien des herbicides pouvait être dû, non seulement au glyphosate, mais aussi aux coformulants contenus dans les produits commerciaux [6]. L’hypocrisie des limites légales et des doses journalières admissibles Eau, air, alimentation le glyphosate est présent partout. Plus de 40 % des femmes enceintes en Bretagne ont du glyphosate dans les urines, à une concentration moyenne de 0,2 microgramme/litre [7], c’est-à-dire le double de la concentration autorisée dans l’eau potable. L’alimentation est une des premières sources d’exposition pour la population générale. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’exposition de la population française via l’alimentation est inférieure à 1 % de la dose journalière admissible DJA [la dose considérée comme sans risque pour la santé, ndlr]. » Est-ce une garantie de sécurité ? La question n’est pas quel est le risque avec des résidus de glyphosate, mais quel est le risque quand je mange tous les jours des produits avec de nombreux pesticides », souligne Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste et président de l’association Alerte des médecins sur les pesticides. Cette dose de référence est calculée à partir de la substance pure et seule, ignorant le double effet cocktail non seulement le glyphosate agit en synergie avec des coformulants, mais aussi avec les résidus des autres pesticides. Une étude a exposé des rats à six pesticides, chacun à des doses inférieures à la DJA. Alors que ces doses sont supposés être des garanties de sécurité, les rats ont développé des problèmes de reproduction et de diabète [8]. À partir de la dose journalière admissible et des bonnes pratiques agricoles, l’Union européenne fixe des limites maximales de résidus autorisés pour chaque aliment. Selon l’Efsa, en 2016, 97 % des échantillons d’aliments prélevés dans l’Union européennes se situaient dans les limites légales ». Les limites légales de glyphosate dans les aliments sont 20 à 30 fois supérieures à celle autorisée dans l’eau potable, il est donc très rare que les taux dépassent ces seuils. En plus, l’Union européenne augmente parfois les limites maximales de résidus pour répondre aux besoins de l’agriculture industrielle et du commerce international. Ainsi, le taux résiduel autorisé a été multiplié par 200 pour le soja en 1997 et par 100 pour les lentilles en 2012, passant de 0,1 mg/kg à 10 mg/kg, ce qui est deux fois supérieur à la norme internationale. La raison ? Permettre l’importation de lentilles traitées au glyphosate depuis le Canada et les États-Unis. Interdiction d’une formulation du glyphosate L’Agence de sécurité sanitaire européenne et l’Agence européenne des produits chimiques rendront dans un an un nouvel avis au sujet du renouvellement pour cinq ans de l’autorisation du glyphosate. En attendant la décision européenne, le Criigen vient de remporter en France une bataille juridique contre Monsanto et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation Anses. La cour administrative d’appel de Lyon a confirmé le 29 juin l’interdiction d’une formulation commerciale, le Roundup pro 360, qui avait été autorisée par l’Anses. La cour a décidé cette interdiction en raison d’un principe de précaution. Selon le président du Criigen, cette décision devrait conduire au retrait de de tous les produits à base de glyphosate compte tenu des nombreuses données scientifiques montrant les impacts sanitaires et environnementaux de ces herbicides ». Le comité de recherche indépendant appelle à réformer en profondeur l’expertise réglementaire pour que l’évaluation soit fondée sur les produits utilisés par les agriculteurs et sur des études indépendantes de l’industrie. Lola Keraron Photo CC BY Mike Mozart via flickr. Notes [1] Voir les données du ministère de la Transition écologique. [2] D’après une étude publiée en 2019 dans la revue Environmental Sciences Europe qui compare les études utilisées par le Circ et celles utilisées par l’agence américaine de protection de l’environnement EPA. [3] Voir leur travail ici. [4] D’après l’étude publiée dans la revue Toxicology en 2013. [5] D’après cet article réalisé par un consortium international de chercheurs, publié dans la revue Environmental Health en 2019. [6] Voir cet article publié dans l’International Journal of Environnement Research and Public Health en 2016. [7] D’après une étude de l’Inserm publiée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire en 2009. [8] Voir cet article publiée en 2018 dans Environmental Health Perspectives. Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don. TAGS AgriculturePesticides fKWyL.
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